Mais, me diriez-vous, c’est quoi la ligne éditoriale de ce blog (et de la future boutique!), quel rapport entre un reportage sur la lutte, de la céramique japonaise, une BD sur la mort, une appli iPad pour les enfants, de la papeterie de luxe et le roman d’un auteur suisse de langue allemande ? 

Un seul mot : leur intérêt. Qui peut être un intérêt intellectuel, esthétique, narratif. Qui peut se décliner sur plusieurs plans : profondeur, innovation, créativité, rigueur, belle exécution. Qu’il s’agisse de développer des idées, raconter des histoires ou créer des choses belles et parfois utiles.
C’est un peu comme si vous vous baladiez dans la rue et que vous regardiez les vitrines. Un roman ou un essai attrapera votre regard dans une librairie, puis une jolie peinture ou un sympathique objet dans une boutique de déco vous donnera envie, et vous finirez par feuilleter un magazine dans un kiosque. Et puis il y aura des moments où vous aurez envie d’apprendre, d’autres de vous détendre, ou réfléchir ou rire.. Autant de choses et d’envies différentes, mais qui peuvent chacune à leur manière, rendre meilleur notre quotidien et enrichir notre vision du monde.

On ne voudra pas se spécialiser dans une seule discipline à Exploratology, mais au contraire parler autant de maths que d’histoire, de romans que de peinture, de traditions ancestrales que des dernières nouveautés high-tech. On s’efforcera aussi de mettre en avant à parts égales des produits et des discours différents. C’est avec la même curiosité que je parcours le blog d’Eric Ries (créateur du concept de la lean start-up, il est loin d’être anti-capitaliste) que je regarde Solutions locales pour un désordre global (documentaire qui est loin d’être pro-capitaliste). Alors pourquoi ne pas faire de même sur Exploratology ?

N’y aura-t-il pas trop de choses du coup, entre les bouquins, les objets, les magazines ?
En fait non car pour revenir deux paragraphes plus hauts, le pari est de ne proposer que des produits qui ont un réel intérêt. Et croyez-moi ça réduit pas mal le champ des possibles. Le mot d’ordre : être ouvert à tous les sujets, supports et discours, mais rester exigeant niveau qualité (enfin, on va faire en sorte!)

Après vous me demanderiez peut-être comment on détermine l’intérêt de chaque produit, qu’est-ce qu’on trouvera bien ou pas bien… Ça, c’est une question qu’on traitera dans un prochain article!

D’ici là, à bientôt!